Intervenir sur le site de la Papeterie, c’est prendre en compte la singulière configuration géographique et morphologique des lieux, c’est « user » de la mémoire comme compréhension de la ville, de l’édifice, d’une activité. C’est comprendre le paysage et le retranscrire, en respectant les diverses lectures et interprétations qui peuvent en être faites.
Reposant sur le fait que le site de la Papeterie ne doit pas être perçu comme un site muséal classique et traditionnel, ce n’est pas une visite qui doit être proposée aux visiteurs mais une découverte, une balade, reposant sur l’itinérance. C’est en relation avec l’ensemble de ces données qu’il est possible d’envisager une visite vivante, basée sur des rythmes variés, des regards multiples et croisés ouverts sur le site lui-même et sur d’autres lieux.
La configuration du terrain en dénivelé a permis de définir trois niveaux principaux, établissant des relations constantes avec la rivière et au-delà avec le paysage naturel ou construit :
– au niveau supérieur se situent l’accueil du public ainsi que les espaces d’expositions temporaires et permanentes (collection du musée des Monuments Français)
– au niveau intermédiaire, continuité des espaces d’expositions (œuvres de Marinette et Henri Cueco) et présence du pôle animation-recherche.
– au niveau inférieur, se développe le pôle diffusion avec l’auditorium et les espaces boutique et cafétéria situés au cœur de l’équipement et à la confluence des cheminements.