Le projet privilégie une implantation et une volumétrie en accord avec les échelles de constructions variées qui l’environnent. Il met en scène le futur équipement culturel avec évidence et sérénité : un parvis d’entrée permet une mise en valeur de l’ancienne maison d’arrêt, mémoire du site, et du nouvel auditorium. La transparence des locaux d’accueil permet également de deviner le jardin en cœur d’îlot issu de l’implantation en périphérie des éléments de programme. Ainsi, le théâtre se construit en mitoyenneté, sans gêne avec le fonctionnement du collège Henri IV. La MJC et les circulations du foyer s’alignent au nord, en conservant une volumétrie plus basse afin de préserver les habitations sur rue. L’amplitude volumétrique de l’auditorium, à l’inverse, fait « signe » à l’échelle de la ville sur la rue des Cordeliers. Elle constitue un contrepoids contemporain à la maison d’arrêt dont la générosité spatiale bénéficie au conservatoire. Ainsi, le projet propose à la fois compacité et fragmentation, opacité et ouverture protégées, en équilibre avec son contexte.