Fortement sensibilisé par la beauté fragile du site du Daviaud, notre réflexion n’a eu de cesse d’en respecter les lieux.
Espace hors du temps, ces bâtiments posés sur une nature inviolée, laissent entrevoir au fil de la promenade leurs détails secrets. Aux ouvertures rares et de petites dimensions, ils s’organisent de façon « irrégulière », ménageant parfois des espaces extérieurs, partiellement constitués. Différentes notions s’en dégagent : une grande horizontalité, une fragmentation des volumes, une opacité relative.
C’est à travers cette lecture, que nous avons voulu constituer notre projet dans un souci d’écriture qui permettra à la fois l’intégration et l’évidence d’appréhension d’un espace culturel qui se signale dans le paysage du marais. Notre choix s’est donc porté sur un développement de la structure d’accueil qui entretient, par une succession de volumes, des relations visuelles cadrées « dedans-dehors » compatibles à son fonctionnement en reprenant : l’horizontalité par un étirement des bâtiments, la fragmentation par la juxtaposition des volumes à différentes hauteurs, l’opacité compatible (pour certains espaces) au fonctionnement du musée.