Intégré dans un ensemble urbain complexe des années 70 (activités commerciales, administratives et culturelles), le conservatoire Edgar Varèse se démarque par une forme circulaire qui le rend
identifiable dans le paysage de Gennevilliers. Le projet consiste d’une part à restructurer cet édifice mais également à revaloriser le Mail dans lequel il s’insère. Ainsi, l’intervention s’appuie sur l’existant : le volume circulaire est conservé et surélevé d’un niveau. Il est habillé par une succession de lames métalliques qui offre, au travers des jeux de lumières et d’ombres portées, une image contemporaine au projet en soulignant sa géométrie courbe. Dans son approche, la perception du Conservatoire est modifiée par la présence d’un nouveau bâtiment qui, créant une profondeur, laisse dévoiler par séquences et cadrages sa blancheur renouvelée. Le nouveau volume prolonge le conservatoire en s’alignant sur l’avenue. Constitué d’un socle en béton architectonique surélevé d’une boîte lumineuse, cette construction forme un véritable signal dans la ville en laissant voir les activités des salles d’enseignement depuis la rue. Une succession rythmée de profils métalliques recouvre cette façade en signifiant clairement la vocation culturelle et musicale du lieu. La création d’une nouvelle esplanade va permettre l’accueil du public et offrir aux différents équipements du site une meilleure accessibilité.