Pôle de correspondance avec le RER E et le Transilien P, la gare de Chelles est un noeud d’intermodalité conséquent situé à l’articulation d’un quartier en devenir. Véritable espace de convergence, le parvis se place aussi sur le parcours piéton nord /sud de la Ville.
Le programme prévoit la superposition, au dessus du hall, d’un étage technique et de deux niveaux supérieurs pour une opération immobilière connexe. L’intention esquissée est de proposer une unité de traitement constituée par une résille métallique blanche, montée en décollement des façades, signifiant ainsi l’équipement dans la ville. Dans le prolongement du parvis, le hall s’expose alors grâce à sa transparence et sa grande ouverture.
Le volume parallélipédique blanc des niveaux supérieurs repose sur le talus des voies ferrées et sur une poutre métal massive située sur le grand côté opposé, évoquant l’univers des transports. Le système de poutraisons, constitué dans la hauteur du niveau technique, permet de s’affranchir de la présence de poteaux et d’obtenir une pleine hauteur dans le hall. La fluidité maximale des espaces d’accueil serait ainsi obtenue.
Une verrière est proposée au droit de la trémie des escalators et escaliers. Cet atrium permet de faire pénétrer la lumière naturelle dans les différents niveaux situés en infrastructure de la gare, créant ainsi un lien vertical entre l’extérieur et l’intériorité de la station.
Les surfaces réfléchissantes le long des points de montée, amenant la lumière du jour et la clarté des volumes intérieurs, vont contribuer au confort des voyageurs par l’atmosphère paisible des lieux.